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Chick-lit, romance

Romance, vie quotidienne, récits humoristiques.


[Roman historique, sorcellerie] LA SEPTIEME FILLE DU DIABLE de Alain Surget

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An 1337. Le jour où elle assiste au massacre de ses parents et de Pierre son jeune amant ,Lésia , jeune fille de Guernesey, décide de se venger des soldats du roi . Un histoire palpitante par Alain Surget maître incontesté du roman jeunesse.

 

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→ 2,5/5

 

- Les arbres sont blancs mais dès que Lésia les effleure de ses doigts, ils s'enflammenet et brûlent sans se consumer. Des flammes froides, aussi hautes que des piliers de cathédrale.

 

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque par hasard, sur un coup de tête. Le titre et le résumé ne me faisaient pas attendre ce contenu. Et honnêtement, je n'ai pas vraiment apprécié.

 

- Il fait nuit, et pourtant la forêt brille comme si elle était entièrement habillée de lune. Une lueur étrange, un mélange de pâleur et de feu.

 

D'abord, j'ai eu du mal à lire ce bouquin. Je ne lui ai trouvé aucune additivité. Le style d'écriture était dérangeant, et avec le recul, je ne sais toujours pas ce qui ne me plaisait pas. Ce n'est pas au niveau du vocabulaire, du langage recherché. C'est plutôt dans les tournures... Je suis un peu confuse, mais le style me semblait guindé. Assez.. froid.

 

- Dans un souci d'équité, le sénéchal demande au cochon s'il a quelque chose à dire pour sa défense.

 

Le contexte n'était pas développé comme je l'espérais. J'en voulais plus, je m'attendais à une mythologie plus détaillée. Mais la magie arrive trop subitement, comme une fleur et j'ai trouvé ça moyen. Les personnages, quant à eux, ne sont pas approfondis plus que ça. (En même temps le roman est court.)

 

Je conclus en disant que c'est loin d'avoir été un coup de coeur et que pour un premier tome d'exposition, il n'y a pas grand-chose d'exposé. Ca ne m'a pas du tout suffit, par conséquent je ne conseille pas cette histoire de Alain Surget.


20/04/2014
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[Anges déchus] HUSH HUSH de Becca Fitzpatrick

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Son nom affole toute les jeunes filles du lycée. Patch est beau, ténébreux, sulfureux. Mais lui ne voit que Nora... qui s'en passerait bien. Pacht semble en savoir long, trop long sur son compte: la mort de son père, son manque d'assurance, la moindre de ses pensées.... L'attention qu'il lui porte la fascine, l'inquiète.
Qui est vraiment ce garçon ? 
Est-il lié aux incidents bizarres qui se multiplient autour d'elle ? 
Portland se fait bientôt le théatre d'un combat vieux comme le monde. En suivant cette gueule d'ange jusqu'aux portes de la mort, la lycéenne risque bien de se brûler les ailes....

 

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→ 3,5/5 (Bien +)

 

 

J'ai acheté ce mince roman l'année dernière, et il faisait parti d'une pile à lire croissante. Avec le blog Mon-univers-lecture, nous avions décidé d'être "partenaires", de faire des Lectures en commun tout au long de l'année. La première que nous avons faite portait sur Hush Hush.

 

« Quelque chose dans l'intensité de son expression me disait que j'aurais dû avoir peur. Et c'était le cas. »

 

Dans sa globalité, ce livre m'a plu. En entrant dans les détails, ce n'est pas parfait, mais c'est très convenable. La seule chose que je permets de légèrement reprocher, c'est le côté un peu niais, la facette commerciale, pour que cela plaise à un grand public. Les pics entre les deux personnages principaux, Nora et Patch, n'étaient pas désagréables mais étaient totalement prévisibles. La prévisibilité de certaines scènes/dialogues, m'a déçue, mais honnêtement je savais qu'une histoire autour des anges déchus tout ça apporterait ce malus.

 

« C'est une alchimie. Tu penses être prête pour l'alchimie, Nora ? »

 

Les personnages, donc avant tout Nora et Patch, qui était sympathiques. Ils ont tous deux une personnalité très appuyée, un vrai caractère, et ils sont différents et proches sur certains aspects. Le duo qu'il forme est en tout cas attachant, et Patch est un garçon craquant. Leurs traits mystèrieux les rendent tous deux plus ou moins attirants. J'ai peur que la romance domine trop par la suite, parce que dans ce premier volume, j'ai clairement pensé que le côté surnaturel, le contexte des anges n'était pas assez exploité. Est-ce que par la suite l'univers sera plus amplement développé ou je vais assister à une série avec deux amoureux tourmentés ?

 

« Une impression de danger, d'intimité violée régnait maintenant dans la pièce. »

 

Conclusion, ça se lit aisément, c'est une bonne distraction. Pour l'instant, ça me paraît un peu creux néanmoins je lirai les trois tomes restants, qui lira verra ! :) Je le conseille.

 

La chronique partenaire →  http://mon-univers-lecture.skyrock.com/3210424441-Lecture-commune-Les-anges-dechus-t1-Hush-hush.html

 

Ses questions :


Quels personnages as-tu le plus aimé? J'ai le plus aimé Nora, pour son ordinarité.
Quel est ton passage préféré? Ce livre ne m'a pas suffisamment marquée pour que je repense à un passage particulier.
Qu'as-tu le plus aimé dans le livre? (histoire, personnages etc...) Actuellement, rien ne ressort, mais il y a un bon potentiel.

 

 


22/03/2014
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[Drame, Adolescence] HATE LIST de Jennifer Brown



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C'est moi qui ai eu l'idée de la liste.
Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meure.
Est-ce qu'un jour on me pardonnera?

C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils ont écrite pour s'amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l'établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s'est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie, elle, est toujours là. Jusqu'au matin, où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée...

 

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→ 3,5/5 (Bien +)

 

Hate List de Jennifer Brown c'est un livre bouleversant où ce sont les émotions qui dominent, submersion de sentiments divers, ce qui compte ce sont les états d'âme des personnages. On fait des allers retours dans le passé, pour comprendre comment tout cela s'est produit.

 

En vérité, et il savait aussi bien que moi, il était parti depuis longtemps, très longtemps. C'est à cause de moi qu'il était resté. A sa façon, il était lui aussi victime de la tuerie. Interdit de liberté.

 

 Parmi les personnages, qu'on trouve le plus ; Valérie, c'est une jeune , une adolescente déboussolée et qui cherche à se retrouver elle-même. Au début du livre Nietzsche, son amoureux, avec qui elle a écrit un carnet dans lequel il était noté toutes les personnes méprisables, lâches, mauvaises. On ne connaîtra jamais les vraies raisons qui ont poussé à cette liste haineuse, cependant cette tuerie a traumatisé les élèves du lycée, ceux qui ont perdu des proches et qui ont des séquelles. La presse et les médias font paraître un lycée qui se porte mieux or il n'y a pas de réelle amélioration. Les élèves souffrent quand même. J'ai adoré le psychologue de Valérie, le docteur Hieler, plein de bon sens.

 

A présent les chevaux n'étaient plus qu'un banal motif de papier peint pour enfants. Ils ne l'emportaient plus nulle part. Ils ne pouvaient plus. Je n'avais plus d'illusions et c'est ce qui me rendait si triste. Ma vie n'était qu'un immense rêve creux et vide d'espoir.

 

J'ai mis du temps à m'habituer à la personnalité de la mère, Jenny ; quant au père je comprenais sa façon d'agir, sans l'apprécier pour autant. Le petit frère, Francky, est un enfant adorable et très mature. Jessica, une élève qui ne s'entendait pas avec Valérie et son petit copain, après la tuerie, à changer d'attitude, une réaction louable. Légère déception au niveau du scénario, qui suit une trame narrative assez classique : les événements sont présentés, les scènes s'enchaînent, cependant la fin m'a plu. Elle est chargée d'émotion comme tout le roman, elle représente très bien cette oeuvre, il y a les actes et les réactions derrière, ce qui fait la force de cet écrit.

 

Dans mes passages préférés du roman, il y a les dialogues avec son psychologue qui sont riches, des échanges très instructifs, et il y a également la fois où Valérie rencontre Béa (une artiste peintre) qui lui propose des cours de peinture. J'aurais adoré que le personnage de Béa soit plus présent. Son excentricité, son originalité sont formidables.

 

 Le style d'écriture en revanche m'était très agréable, l'histoire est réfléchie et  posée.

 

Hurlements, suppliques, demandes de pardon, disparition de journaux, rendez-vous obligés avec le docteur Hieler ..  Ce n'était pas pour me protéger des autres. Au contraire, c'était pour les protéger, eux, de moi ! Parc que c'est moi qui risquais de les blesser. Pace que c'était moi la méchante. 



J'étais touchée par ce roman (élu meilleur livre de l'année,  le meilleurs livre young adult de l'année respectivement par school library journal et American library association).  C'est un ouvrage à fleur de peau, sensible, émouvant et il ne faut surtout pas passer à côté.

 Je vous le conseille vivement pour sa facilité de lecture, son additivité et malgré le sujet traité, qu'il n'y ait aucune lourdeur.


20/02/2014
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[Adolescence, Récit de vie] 3 000 FACONS DE DIRE JE T'AIME de Marie-Aude Murail

♥ LIVRE COUP DE COEUR ♥



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Chloé, Bastien et Neville ont eu en cinquième une professeure de français qui n’aimait que les livres qui finissent mal. Un soir, elle les a emmenés pour la première fois au théâtre voir une représentation de Dom Juan de Molière. Cette soirée a changé leur vie. C’est décidé, ils seront comédiens !
Six ans plus tard, leur désir de monter sur scène est intact et ils se retrouvent au conservatoire d’art dramatique de leur ville. Le professeur le plus réputé, Monsieur Jeanson, les prend tous les trois dans son cours.
Chloé va devoir concilier les cours de théâtre avec le rythme intensif de la classe préparatoire qu’elle vient d’intégrer. Bastien, prêt à tout pour faire rire, pense qu’il suffit de regarder une vidéo de Louis de Funès pour apprendre la tirade d’Harpagon. Le beau et ténébreux Neville a peur de se donner les moyens de son ambition, d’être un autre pour savoir enfin qui il est. Comment le théâtre va-t-il lier pour toujours la jolie jeune première, le valet de comédie et le héros romantique que Jeanson a su voir en eux ?

 

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→ 4,5/5 (Très Bien +)

 

Si il ne m'avait pas été offert pendant mon stage par ma libraire, l'idée d'ouvrir ce livre ne m'aurait pas effleurée (je trouve la couverture absurde). J'aurais raté un (petit) coup de coeur !

 Un roman d'une auteur dont je n'avais pas connaissance, un beau roman, un trio principal du tonnerre, un style d'écriture léger mais fluide... "Tous les ingrédients sont réunis", comme on dit quand on découvre quelque chose de complet et réussi. L'histoire de Neville, Chloé, Bastien et Jeanson est fabuleuse. Ces trois adolescents et ce professeur d'arts de la scène vont lier leurs existences autour d'une salle de théâtre. La question est, que vont-ils devenir ?

 

 Les personnages sont excellents. Jeanson, je sentais un peu venir les révélations mais il est formidable, gentil, il sait enseigner, il a ça dans le sang. Je l'ai énormément apprécié et je suis heureuse qu'à la fin, il ne se passe pas un truc prévisible. Ca m'avait manqué l'originalité. (Oui, je sais, je dis souvent que les histoires sont trop classiques, là ça change vraiment !) Bastien est amusant, touchant, son caractère est pur, il est sincère. Chloé est adorable, ses qualités et ses défauts sont si vrais. Neville est superbe, je l'ai beaucoup apprécié ; il m'a ému - car ce protagoniste a une grandeur d'âme bouleversante - et c'est lui que j'ai préféré de tous. 

 

 La trame narrative est au top, il y a de tout, des dialogues, de la narration, de la description, des moments un peu "inutiles" mais si nécessaires... Sur le fond et la forme, tout va, tout me convient. Le contexte théâtral m'a plu, j'étais satisfaite des conseils donnés par Jeanson ; je pensais que Marie-Aude Murail esquiverait ces instants, cependant elle a bien fait ses recherches. Un scénario amplement satisfaisant.

 

 Pour le style d'écriture, l'écrivain vise la perfection et elle l'atteint ! Les émotions et les sentiments sont emmêlés, on est pris au piège dans cette ambiance. Ce roman est mature, très mature. La force de ce livre, c'est cette écriture efficace, lucide, fraîche, envoûtante. J'ai adoré cette immersion dans la tête des gens, dans leurs pensées. Cette immersion dans leurs corps, dans leur énergie vitale. On se sent tellement vivants quand on lit 3 000 façons de dire je t'aime. On ressent ce magnifique besoin de vivre, de s'ouvrir au moindre, d'explorer, d'essayer... 

 

 Parce que je ne pouvais pas résister :

Nora ne se jetait pas dans l'eau de la rivière. Nora prenait son envol toute seule dans la nuit, laissant derrière elle son alliance et ses clés.
 
Il s'était tourné vers le public, ouvert, offert, la tête un peu rejetée en arrière, les bras s'écartant du corps. Trouble, troublé, troublant.

 

 Je termine en disant que c'est un coup de coeur, petit coup de coeur, car il atteint doucement ce rang, néanmoins un coup de coeur est un coup de coeur, ce livre me restera en mémoire, j'en suis persuadée. Je vais certainement lire d'autres ouvrages de l'auteure maintenant que j'ai commencé ! Je vous conseille fortement ce récit émouvant, aux personnages attachants et à l'additivité hors pair.

 


15/10/2013
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[Adolescence] DOUBLE JEU de Jean-Philippe Blondel

♥ LIVRE COUP DE COEUR ♥


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"Changer. C'est ce qu'ils veulent tous. Il faut que j'arrête de poser des problèmes aux adultes. Que je cesse d'être dans leur ligne de vision, de mire, de tir. Que je bouge de là. C'est ce que je voudrais, oui. A l'intérieur, je bous. J'aimerais être loin. Loin, genre à l'autre bout du monde. Me réinventer une existence avec un début moins pourri". Quentin, nouveau dans son lycée, est enrôlé dans un cours de théâtre pour jouer dans la pièce de Tennessee Williams La Ménagerie de verre. Comme le personnage qu'il interprète, le garçon est tiraillé entre l'envie de tout plaquer pour voir le monde et celle de se battre. D'affronter, Les parents, Les profs, Les élèves, Les spectateurs, l'avenir.

 

 

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→ 4/5 (Très bien)

 

 Ma première lecture de cet auteur apparemment connu et qui maîtrise bien son sujet... Un pur coup de coeur !

 C'est l'histoire de Quentin, un ado paumé, comme tant d'autres. Par une suite d'évènements, sa professeur, La Fernandez, si particulière, va l'entraîner à jouer le personnage principal de la pièce qu'elle a choisi.

 

 Bon déjà, j'adore les histoires où le monde de théâtre est inséré. J'ai fait du théâtre un an, j'en refais cette année... Bref, le contexte est parfaitement placé. Tout au long du roman, il y a cette espèce de p***** de tension dramatique extraordinaire, qui vous empoigne et vous prend au coeur. (Désolée pour le gros mot, mais je suis subjuguée *-*.)

 

 Le style d'écriture de Blondel est merveilleux, il est percutant, touchant, fluide. La lecture n'en est que plus additive (une soirée m'a suffit). Les paroles sont directes, crues, tellement empreintes de vérité. C'est un livre qui joue avec les sentiments. J'ai aimé cette belle façon de montrer l'adolescence et tout ce qu'on éprouve. Je me suis reconnue dans certains passages, ça m'a surprise et... soulagée ? Cette impression d'être perdu, à laquelle on ne peut généralement pas changer grand chose. 

 

 Je suis obligée de vous montrer des exemples :

 

En classe, vous jouez. Constamment. Tous. Vous avez vos petits rôles que vous vous êtes distribués ou que d'autres vous ont distribués. Et vous, vous jouez la comédie, toute la journée. L'intéressant, Silber, chez vous, c'est que le changement d'établissement vous a poussé à changer de rôle. C'est comme une mue pour les reptiles. Vous êtes le même mais vous avez été obligé d'abandonner votre vieille peau à l'extérieur. Par moments, ça doit tirer et être douloureux, mais c'est avec la douleur et le souvenir de la douleur qu'on fait du bon théâtre, n'est-ce pas ?

 

Je trouve ça caricatural. Elle hausse les épaules. Elle répond qu'elle ne prétend pas le contraire - simplement, les caricatures et les stéréotypes viennent bien de quelque part. [...] Je remarque de nombreuses différences, mais au fond, sont-elles si dissemblables ?

 

 Les personnages sont sublimes ! En tout cas, Quentin a une psychologie terriblement bien réfléchie, une vraie et belle âme. Ca sonne juste, très très très juste. La Fernandez a elle aussi un comportement génial, pénétrant et mystérieux. Puis les autres protagonistes, les secondaires, sont intéressants aussi et le peu qu'on en voit reflète une authenticité qui m'a charmée. (Pour ceux qui commencent à me connaître, j'aime la franchise dans les caractères, dans les mots.)

 

 L'intrigue n'est pas en reste, on ne s'ennuie pas, on découvre des facettes de Quentin surtout, il y a des rebondissements, tout ceci enveloppé dans une ambiance intrigante, dans laquelle on voudrait se vautrer. Prenant et bien construit.

 

 Ce livre porte une richesse, une différence par rapport à énormément de livres (qui peuvent être très bons quand même). Un style d'écriture magique, un scénario et des personnages au niveau... On ne peut lire Double Jeu que d'une traite ! Je vous le conseille trèèèèèèèèèès chaudement !


13/10/2013
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[Chick-lit] LES FILLES AU CHOCOLAT : COEUR CERISE de Cathy Cassidy

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Cherry, 13 ans, et son père Paddy s’installent en Angleterre chez Charlotte, sa nouvelle compagne qui a quatre filles : Coco, 11 ans ; les jumelles Summer et Skye, 12 ans, et Honey, 14 ans. Cherry est ravie de faire partie d’une famille nombreuse. Mais, à peine arrivée, elle craque bien malgré elle pour Shay, le petit copain de Honey. Voilà qui ne va pas arranger la cohabitation déjà difficile avec Honey, la seule à ne pas accepter l’arrivée de son nouveau beau-père ! Alors que tous participent à la création d'une fabrique artisanale de chocolats, Cherry se retrouve partagée entre l’affection pour ses nouvelles soeurs et le charme irrésistible de Shay…

 

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→ 3,25/5 (Bien +)

  Ma chronique est coupée car j'ai perdu deux fois d'affilée ma sauvegarde et je n'ai pas le courage de le refaire. Une bonne lecture, tome 1 que je lis après les deux suivants.

  Pour moi, j'ai entamé cette série comme un producteur qui propose un film. Il fait le premier, la suite ou les suites... Et puis pour ne pas s'arrêter là, il fait les prémices. Ben, c'était idem là, car je connaissais d'avance certains éléments qu'on retrouve dans le futur. J'ai lu l'histoire, et là c'est les origines. L'histoire de la création de la boîte Les filles au chocolat est plaisante et j'adore ce contexte de pâtisseries parfumées et savoureuses.

  Sur les personnages, je disais que les personnalités n'étaient pas assez creusées. Notamment pour Honey, Shay et Paddy que je trouve superficiels, très en surface. J'adore Skye, ma préférée des soeurs Tanberry. Summer et Coco sont bien aussi. Charlotte, la mère des Tanberry est touchante par sa compassion et son respect sans borne envers les autres. Cherry et son habitude à "enjoliver la vérité" pour se faire accepter étaient agréables. Tolérables et pas énervants ces petits mensonges.

  Sur l'écriture de Cathy Cassidy, je disais que le second volume me paraissait mieux écrit que celui-là mais celui-là me paraît mieux écrit que le troisième. Son style d'écriture n'a rien d'original ; mais est fluide et additif, là est l'essentiel. Des courts passages était par contre niais, c'est indiscutable à mes yeux. Tout de même une écriture simple pour une tranche d'âge certainement inférieure à la mienne.

  Hormis le bon contexte, l'intrigue entraînante, le côté "film américain" est blasant. Ce côté dont je parle c'est les répliques un peu cul-cul qui ne volent pas très haut et les intrigues ultra communes. Certes ce n'était pas omniprésent mais ça m'a gênée. Des rebondissements, des révélations, du suspens, de l'émotion...

  Voici deux extraits :

On n'a rien pu y faire. L'amour est une force qui nous dépasse, se joue de nous, provoque des crises et observe tranquillement les conséquences.

 

Pour l'instant, Rex est un petit poisson dans un bassin tout riquiqui. Enfin, dans un bocal, plutôt. Il n'a plus rien à explorer, plus rien à apprendre. Tente le coup. Laisse-le devenir un petit poisson dans un grad bassin ! Tu sais, les poissons s'en fichent de ne pas avoir pied.

 

  Ainsi, je vous conseille le livre. Mon amie qui me l'a prêté m'a dit que c'est le meilleur des trois premiers or moi le deuxième est largement mon favori. Des personnages avec des caractères qui méritent d'être dévoilés un peu plus, une trame narrative organisée et une façon d'écrire mignonne font de cet ouvrage une ouverture qu'il faut prendre la peine de lire !

 

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25/09/2013
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[Historique] CE QU'ILS N'ONT PAS PU NOUS PRENDRE de Ruta Sepetys


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 Une nuit de juin 1941, Lina, quinze ans, sa mère, Elena et son petit frère, Jonas, dix ans sont brutalement arrêtés par la police secrète soviétique. Au bout d’un voyage épouvantable de six semaines, presque sans eau et sans nourriture, entassés dans des wagons à bestiaux, ils débarquent au fin fond de la Sibérie, dans un camp de travail soviétique. Logés dans des huttes, sous alimentés, brutalisés, les déportés tentent de survivre et de garder espoir. Dans le kolkhoze, le travail de la terre est éreintant. Mais malgré la mort, la maladie, le froid, la faim et la terreur, Lina tient bon, soutenue par une mère exemplaire, son amour pour un jeune déporté de dix-sept ans, Andrius, et portée par sa volonté de témoigner au nom de tous et de transmettre un signe de vie à son père (condamné à mort dans un autre camp) grâce à son art du dessin et à l’écriture.



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→ 4/5 (Très bien)

 

 Un livre de plus dévoré, pas loin du coup de coeur, une histoire absolument sublime.

 Découvrez le périple de Lina, sa mère, Jonas son frère et de tous ceux qu'ils croisent ou avec qui ils partagent un trajet, des fois un logement. De longues routes pour arriver à des destinations pas forcément idylliques... Un roman historique qui a été à la hauteur de ce qu'on en a dit bien que je m'attendais à quelque chose de long et barbant.

 

 L'intrigue est bien ficelée et tout ce qui s'abat sur les déportés m'a beaucoup touchée. Je me rends compte à quel point j'ai de la chance. C'est bateau dit comme ça mais notre société de consommation m'attriste. Une belle réflexion en somme, un recul intrigant à prendre, une claque dans la face, une vraie prise de conscience dit en autres termes. Il y a des rebondissements et révélations, cependant même si la légère prévisibilité aurait pu m'agacer, le tempo constamment maintenu a fait passer cet aspect outre. Il se passe généralement pas mal de choses et l'ennui ne trouve pas sa place. Les faits historiques et les lieux m'ont passionnée. Je ne pensais pas que le contexte me plairait tant. C'est une toile de fond merveilleuse et extrêmement précise. L'auteur s'est bien documentée, c'est un premier livre complet.

 

 Les personnages, ils était tous bons à part les gardes soviétiques qui étaient d'une cruauté spectaculaire. Lina, l'héroïne principale était géniale ; son don pour le dessin m'a charmée. Plus jeune, j'adorais dessiner et je n'étais pas mauvaise. J'ai arrêté comme on finit pas arrêter les caprices en grandissant... J'ai "oublié" ce loisir. Revenons à Lina, sa maturité et sa tenacité étaient émouvantes. Sa mère, Elena témoigne d'une générosité adorable. Jonas le cadet est lui innocent, doux mais déterminé. Le père est d'une grande bonté, dur d'en décrire plus car il n'était pas très présent. Andrius est intéressant également, courageux et intelligent. J'ai été très déçue qu'on ne le voit pas plus au long du récit car d'après le résumé j'imaginais un rôle aussi important que Lina. Hmm, ensuite le Chauve qui malgré sa mauvaise humeur est sympathique. Bref je ne les listerai pas tous, ils méritent simplement d'être rencontrés dans ce livre. Une foultitude de personnages bien exploitée, avec une psychologie suffisamment creusée pour s'attacher à eux et s'inquiéter de leur avenir.

 

 Un premier extrait :

Ce n'est pas parce qu'on est victime d'une injustice qu'on doit être injuste.

 

 Un second :

L'enfant laissa échapper un cri étouffé et se mit à marteler l'air de ses minuscules poings. Son combat pour la vie avait commencé.

 

 Un dernier :

Elle poussa un cri, puis se mit à rire - de son rire si singulier qu'on aurait pu l'identifier au milieu d'une foule. Il avait quelque chose d'abrupt et même d'âpre, un accent de sauvage liberté que je sentais à présent retentir autour de moi.

 

 Le dernier point est le style d'écriture. En principe, quand je relève plus d'une citation c'est que je l'ai vraiment aimé. En effet, Ruta Sepetys a l'art des mots, des excellentes tournures, de bonnes descriptions qui rendent la situation vraiment réaliste. Une aisance dans l'écriture, une fluidité et une additivité très prenante donc. Les flashbacks (souvenirs) placés çà et là pendant la narration sont fabuleux et contribuent grandement aux liens qu'on sent entre les protagonistes dont les relations sont rafraîchissantes et pures. C'est un récit poignant, angoissant plongé dans une ambiance hypnotisante.

 

 Ainsi, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre est un livre brillant, infiniment touchant et d'une formidable grandeur d'âme, d'une accessibilité bouleversante. Je vous le conseille de tout coeur.

 

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15/09/2013
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[Romance érotique] LA FILLE DU DEHORS de Luc Cheny

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 L'écrivain Sean Mac Lochlainn se rend dans l'ouest de l'Irlande pour y terminer son livre. Il y trouve une retraite idéale. Si le propriétaire de la maison est un peu bougon, sa femme se comporte avec gentillesse. Mais une troisième personne s'introduit dans la vie tranquille de Sean, une jeune femme très mystérieuse, très attirante aussi, et peu farouche. Or il aurait mieux valu se méfier d'elle.

  De son style enjoué, Luc Cheny déroule un agréable récit fantastique, en le relevant d'une pointe d'érotisme.

 

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→ 2,5/5 (Assez bien +)

 

 Merci aux Editions Artalys, qui grandissent peu à peu, pour leur confiance pour cet autre ouvrage, une bonne lecture.

 

 L'histoire parle de Sean, un écrivain souhaitant s'isoler pour mieux écrire, pour terminer son roman, dans le calme. Il part pour ça en Irlande. Le suspens est vraiment présent, ça fait du bien parce qu'en ce moment je ne lis pas des trucs qui ménagent assez le suspens, à mes yeux en tout cas. L'aura de mystère pèse, très intrigante.

 

 Le personnage principal, Sean est sympathique, son éditeur l'est aussi. Le couple qui accueille Sean m'a paru gentil. Quant à la fille, "l'énigme", ben... elle a été une énigme jusqu'à la fin et m'a agacée par son silence. Enfin bon, des protagonistes attirant notre curiosité. 

 

 La nouvelle a un bon rythme, pas à peine trop hâtif comme dans Couleur de Sang de Nathy, c'est facile à suivre, sans prise de tête, sans temps mort. De plus, Luc Cheny écrit adroitement, simplement, avec spontanéité. C'est léger, clair et ça nous conduit dans un temps très bref aux dernières pages. On se demande vraiment qui est vraiment la fille ? Pourquoi ces évènements ? 

 

 Ce n'est pas l'histoire la plus originale que je connaisse ; mais la fin m'a étonnée, l'auteur a su se montrer créatif, je ne m'y attendais pas, en fait je m'attendais à quelque chose de rationnel, une chute moins stupéfiante. Les révélations du dénouement sont bonnes, or évidemment j'aurais voulu en apprendre plus, ça c'est mon côté bouffeuse de gros pavés. :') Ce que j'ai trouvé dommage, c'est vraiment qu'on en apprenne pas plus.

 

 Le dernier paragraphe augure la continuation de ce cycle (pour comprendre il faut lire, j'évite de spoiler), c'est une note divertissante ! J'aime quand le récit revient à zéro, reprend d'une manière ou d'une autre. J'aime quand tout paraît inexorable. :)

 

 Pour conclure, La fille du Dehors pourra vous laisser sceptique à cause de la couverture (la preuve, je ne voulais pas le lire, mais Serge a insisté en me disant que ça me plairait, ce qui est très vrai du coup), mais franchement, méfiez-vous des apparences, cette romance teintée d'érotisme avec des touches paranormales n'a pas de rapport avec la couverture. Je vous conseille cet écrit pour un bon petit moment détente !

 

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20/08/2013
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[Romance, Drame] RIEN QUE NOUS de Kristin Halbrook

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Zoé, quinze ans, vit seule avec son père depuis la mort de sa mère. Alcoolique et violent, ce dernier est incapable de s'occuper de sa fille. Will, dix-huit ans, rêve d'arracher celle qu'il aime à ce quotidien triste et sans avenir. Une nuit, après s'être battu avec le père de Zoé, Will emmène la jeune fille, et ensemble, ils décident de tout laisser derrière eux. Ils prennent la route, direction Las Vegas, avec un rêve un peu fou : s'y marier et être heureux, simplement.
 Mais la police est à leurs trousses et Will ne tardera pas à avoir des ennuis. Entre les deux amoureux, la tension monte et ils vont réaliser que les rêves, même les plus doux, doivent avoir une fin...

 

https://static.blog4ever.com/2013/06/744026/artfichier_744026_2389187_201306303239974.jpg→ 3,75/5 (Bien ++)

 

 Je remercie Wiz, des éditions Albin Michel pour l'envoi en avant-première de ces épreuves de Rien que nous, un beau livre, touchant, qui vous remplira le coeur d'une joie pure et vous fera certainement réfléchir.

 Rien que nous est un bel ouvrage que je classerais comme une romance dramatique, dont la couverture et le résumé vous allècheront sûrement. L'histoire parle de Will et Zoey, deux adolescents, lui à peine majeur, elle âgée de quinze ans, qui dès le début du livre partent en cavale, en voiture. Lui fuie son foyer, elle fuie son père.

 Dans ce roadtrip, il y a des dialogues surtout, des pensées, des souvenirs et un peu d'action. Comme il n'y a que deux personnages majeurs, cela force l'auteur, à les travailler vraiment, à savoir ce qu'ils ont vécu avant, ce qu'ils vivront après. Le passé des deux protagonistes est révélé au fur et à mesure, la rencontre de ce garçon abandonné avec sa fille orpheline de mère, les quelques instants qu'ils ont passé ensemble. J'ai beaucoup aimé en apprendre sur eux, ça leur a donné une dimension plus que réelle, une façon d'être touchants et émouvants, si purs, prêts à tout pour ne pas se séparer. J'aurais aimé qu'il y ait quand même plus de moments de souvenirs d'eux deux, mais soit. Will et Zoé m'ont complètement convaincue que vivre librement et simplement est la meilleure manière de profiter. Deux personnages magiques, je n'en ai préféré aucun, ils avaient leurs différences et se complètement parfaitement. On est comme on a été forgé, je m'en rends encore plus compte à travers cet ouvrage.

 Question intrigue, c'est un voyage, une sorte de quête vers un avenir plus prometteur, plus brillant, dont on n'est jamais sûr d'en atteindre le bout. De temps en temps, ils sortent de la voiture usée, pour passer dans un motel, une épicerie. Donc il ne se passe pas beaucoup de choses, or je ne me suis pas ennuyée et j'ai rapidement lu ce livre. Ils sont poursuivis, la peur les entoure, se resserre peu à peu jusqu'à ce que tout s'effondre.

 

 Le style d'écriture de Kristin Halbrook est agréable, le changement de point de vue franchement très satisfaisant, on s'immerge totalement dans la tête de celui qui raconte. Leur caractère, leur façon de parler sont tellement réalistes, c'est comme si c'était deux amis qui me narraient leur histoire à tour de rôle, un soir devant un feu de camp. Tout ce que l'un ou l'autre ressentait, je le vivais aussi. Nostalgie, colère, angoisse. Mais surtout le sentiment dominant de Rien que nous : l'amour. Zoé et Will s'aiment, quoiqu'il advienne, ils s'aiment et c'est beau parce qu'ils sont vraiment amoureux à point rare. J'ai même trouvé Will possessif quelques fois. Bon, leur jeune couple frais et drôle a beau être adorable, il y avait trop de bisous, de câlins. Souvent je lisais "et elle se blottit contre lui". 

 

 J'en viens à un des points négatifs : les répétitions. Pour Will surtout, le langage employé est plutôt familier à courant, par conséquent, les "mais" et les "je sais pas quoi" était très présents. Ils ne m'ont pas du tout dérangée, parce que le style de l'auteur est fluide et nous emporte à la vitesse de la lumière sur les banquettes arrières de la voiture des adolescents, néanmoins la traduction a manqué de diversité dans le vocabulaire. En revenant sur le style, j'ai par contre vraiment manqué de descriptions : pas de décor, de visages, ou peut-être si bref que ça m'a échappé. Pas grave, tout se passe dans l'instant présent avec ce livre. Je remarque aussi, ça n'est pas un commentaire péjoratif, à la page 30 : papierpeint tout attaché.

 Ce livre véhicule des thèmes forts : la violence, l'adolescence, les délits, la maltraitance (bon j'avoue que ce que j'énonce se recoupe !), l'avenir... Malgré l'immense présence de la tristesse, de la mélancolie, j'ai à plusieurs reprises été envahie d'un incontrôlable besoin d'espoir ; un message d'espoir est vraiment laissé en toile de fond, ça m'a fait du bien dans ce contexte plutôt sombre. Des notes d'humour sympathiques sont là également pour égayer l'histoire.

 

  Place à l'extrait avant que je ne parle du dénouement : 

Parfois, il faut juste du temps. Le temps de payer, le temps d'analyser. J'ai passé mon enfance à cacher qui avait tué ma mère. Il n'y a pas de punition assez grande pour moi. Ni les poings de mon père, ni les années d'invisibilité.

 

 Parlons donc de la fin. Les ultimes pages s'écoulent vite et lentement, parce qu'elles sont découpées en paragraphe courts mais que tout se précipite. Au bout de quelques pages après avoir commencé, j'avais deviné que le final serait dans ce genre, je me suis dit que ce serait les deux. (Les deux quoi vous pensez ? Je dis pas ça vous gâcherait tout ! ;)) J'avais donc raison et tort, ça n'a été qu'un des deux. Ce n'est pas original, mais c'est ce qu'il fallait pour que tout se termine correctement je pense. Une autre fin ne m'aurait pas convenue, qu'elle soit extravagante ou pas.

 Pour conclure, Rien que nous est un livre fabuleux, avec des émotions, des sentiments, bouleversant, profond et vrai. Un premier roman d'une auteur qui ne pourra que nous servir d'autres écrits encore plus merveilleux. Authentique, charmant, passionnant. Vous garderez un goût de désert sur les lèvres une fois le livre refermé, ne serait que pour ce détail, je vous le conseille chaudement.

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17/08/2013
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[Drame, romance] LA TERRE DES PROMESSES de Merice Briffa


♥ LIVRE COUP DE COEUR ♥

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 Cornouailles, 1844. Lorsqu'elle aperçoit un lièvre blanc, présage d'un drame à venir pour la communauté de mineurs dans laquelle elle grandit, la jeune Meggan ne se doute pas que c'est sa famille qui va être frappée par la tragédie. la douleur après la perte de Caroline, sa soeur aînée, anéantie par un amour impossible, convainc alors la famille de tenter sa chance en Australie, terre de promesses d'un avenir meilleur. Là bas, la fougueuse Meggan prend sa vie en main : elle trouve un travail de nourrice qui lui permet en outre de réaliser son rêve : chanter.
 Mais la venue de Connor, dont le regard avait fait battre son coeur sur sa lande natale, et surtout les sombres secrets ressurgis du passé, ébranlent les espoirs de bonheur de Meggan...

 

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→ 4,5/5 (Très bien +)

 Ce livre s'il n'est pas un coup de foudre, est déjà un coup de coeur. Trouvé neuf dans une brocante pour quelques centimes... Une découverte fantastique, un diamant rare !

 L'histoire de Meggan touche, on se sent très proche d'elle. De sa vie. Le récit se déroule lentement, sans ralentir ni presser l'allure et le suspens est maintenu. Il n'y a pour moi, qu'une profonde enveloppe sombre, une émotion perçue à chaque instant et une ambiance généralement obscure, ténébreuse, qui placent l'histoire dans un contexte de familles pauvres, de mines, de coups de grisou, de coups du hasard aussi.

 J'ai vécu avec Meggan, je me suis confondue avec Meggan. Merice Briffa écrit si bien que des fois on se demande si l'histoire ne serait pas vraie, si ce ne serait pas la nôtre ou celle d'un ami.

 La destinée, les coïncidences conduisent une trame narrative bien préparée, ficelée, où les unions conductrices se rejoignent à un moment ou à un autre prodigieusement.

 Les personnages sont excessivement bien façonnés, leurs relations, leurs liens, les distances établies entre eux, tout est vraisemblable. La toile de fond a bien été brossée elle aussi, puisqu'elle m'a fait découvrir et apprendre des choses. On voyage en Australie, en Angleterre...

 J'ai eu peur, j'ai été triste, j'ai souri, j'ai été euphorique, je suis passée par tous les stades de toutes les émotions.

 J'aimerais lire la suite, même si j'ai peur d'être déçue, de perdre l'amour que j'ai pour ce roman, qui est d'ailleurs l'un de mes livres préférés (et je l'ai plusieurs fois que mon estime baisse). On peut le relire tellement de fois sans se lasser. On quitte la terre des promesses sur une scène finale surchargée elle aussi d'émotions, très puissante, très symbolique, sur une note vibrante et mélodieuse.

 Ce livre est une symphonie de notes, virtuoses, composées par un génie, sur divers instruments suaves pour former une harmonie féerique, un rythme imprévisible, avec des accords, des gammes et autres techniques plaquées ça et là, suggérant un ensemble aux tonalités malicieuses et dramatiques.

Je fais plus que conseiller ce livre, je vous oblige à le lire ! ♥ ^^

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23/06/2013
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