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[Seconde Guerre Mondiale, Résistance] LES ENFANTS DE LA LIBERTE de Marc Levy



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On est tous l'étranger de quelqu'un.
" Jeannot, tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l'amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l'emprisonner, qu'elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j'ai dans la bouche et sur les mains. "

 

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→ 2,75/5 (Bien +)

 

C'est important les prénoms, Jules. C'est comme ça qu'on se souvient des gens ; même quand ils sont morts.

 

C'était bon roman, avec de bons personnages, d'une grand force et puissance dans le texte et dans les mots, mais malgré tout, avec le recul il ne m'a pas marqué alors qu'il est grandiose, truffé d'évènements bouleversants, palpitants. Néanmoins, Les enfants de la liberté contient beaucoup d'éléments historiques, et je ne pensais pas que ce côté me plairait.

Ici, nous sommes au fond du monde, dans un espace obscur et exigu ; un territoire où seule la maladie règne en maître. Mais au milieu de ce terrier infâme, au plus noir de l'abîme, réside encore une infime parcelle de lumière, elle est comme un murmure. Les Espagnols qui occupent les cellules voisines l'appellent parfois le soir en la chantant, ils l'ont baptisée Esperanza.



La narration et les points de vue qui varient, c'est correctement réalisé, plutôt cool. Je n'ai pas compris pourquoi Jeannot parle par moment au lecteur en le tutoyant, certaines subtilités m'ont échappée. Marc Levy a signé là une histoire touchante ; ancrée dans le passé.

Promets-moi que tu porteras un enfant dans tes bras et que dans le premier regard de vie que tu lui donneras, dans ce regard de père, tu mettras un peu de ma liberté. Alors, si tu le fais, il resta quelque chose de moi sur cette foutue terre.

 

Il y a de l'action et des rebondissements constamment, mais j'ai trouvé ces 360 pages et des poussières quelque peu longues. Il y a également une sacrée charge émotionnelle, qui rend le récit très doux et puissant à suivre.

 

Je vous conseille ce roman (sans conviction absolue, je précise).

 

 



20/02/2014
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